Section:
Research Program
Systèmes à événements discrets/Discrete event systems
Des systèmes dynamiques max-plus linéaires, de type (2 ),
interviennent aussi, avec une interprétation
toute différente, dans la modélisation des systèmes
à événements discrets.
Dans ce contexte, on associe à chaque tâche répétitive, ,
une fonction compteur,
, telle que compte
le nombre cumulé d'occurrences de la tâche
jusqu'à l'instant . Par exemple, dans un système de production,
compte le nombre de pièces d'un certain type produites
jusqu'à l'instant . Dans le cas le plus
simple, qui dans le langage des réseaux de Petri,
correspond à la sous-classe très étudiée des graphes
d'événements temporisés [93] ,
on obtient des équations min-plus linéaires
analogues à (2 ).
Cette observation, ou plutôt, l'observation duale
faisant intervenir des fonctions dateurs,
a été le point de départ [97]
de l'approche max-plus des systèmes à événements discrets [6] ,
qui fournit un analogue max-plus de la théorie des systèmes
linéaires classiques, incluant les notions de représentation
d'état, de stabilité, de séries de transfert, etc.
En particulier, les valeurs propres fournissent des mesures de performance
telles que le taux de production.
Des généralisations non-linéaires, telles que
les systèmes dynamiques min-max [162] , [136] ,
ont aussi été étudiées.
Les systèmes dynamiques max-plus linéaires aléatoires sont
particulièrement utiles dans la modélisation des réseaux [77] .
Les modèles d'automates à multiplicités max-plus [121] ,
incluant certains versions temporisées des modèles de traces ou de tas
de pièces [125] , permettent de représenter des
phénomènes de concurrence ou de partage de ressources.
Les automates à multiplicités max-plus on été
très étudiés par ailleurs en informatique
théorique [178] , [137] , [149] , [179] , [143] , [163] .
Ils fournissent des modèles particulièrement
adaptés à l'analyse de problèmes d'ordonnancement [148] .
English version
Dynamical systems of type (2 )
also arise, with a different interpretation,
in the modelling of discrete event systems.
In this context, one associates to every repetitive task,
, a counter function, ,
such that gives the total number
of occurrences of task up to time .
For instance, in a manufacturing system,
will count the number of parts of a given
type produced up to time .
In the simplest case, which,
in the vocabulary of Petri nets, corresponds to the much studied
subclass of timed event graphs [93] ,
we get min-plus linear equations similar to (2 ).
This observation, or rather, the dual observation
concerning dater functions, was the starting point [97]
of the max-plus approach of discrete event systems [6] ,
which provides some analogue of the classical linear control theory,
including notions of state space representations,
stability, transfer series, etc.
In particular, eigenvalues yield performance
measures like the throughput.
Nonlinear generalisations, like min-max dynamical
systems [162] , [136] , have been particularly
studied. Random max-plus linear dynamical systems
are particularly useful in the modelling of networks [77] .
Max-plus automata models [121] ,
which include some timed version of trace or heaps
of pieces models [125] ,
allow to represent phenomena of concurrency
or resource sharing.
Note that max-plus automata have been much studied
in theoretical computer
science [178] , [137] , [149] , [179] , [143] , [163] .
Such automata models are particularly
adapted to the analysis of scheduling problems [148] .